Un soir glacé de l’Épiphanie 1916, dans le village de Val-Jalbert, au Lac-Saint-Jean, une des religieuses du couvent-école découvre un bébé d’un an, niché dans un ballot de fourrures. Les sœurs de Notre-Dame-du-Bon-Conseil viennent alors tout juste de prendre leur fonction d’enseignante, et celles-ci sont bien désemparées devant la fillette abandonnée, peut-être atteinte de la redoutable picote.
Val-Jalbert, bourgade ouvrière édifiée au pied de la chute de la rivière Ouiatchouan, abrite une population vaillante où rien ne manque. Gérée par la compagnie qui fabrique de la pâte de bois pour le marché mondial, la vie s’y écoule dans l’ordre et une moralité irréprochable.
L’enfant de la nuit bouleversera peu à peu l’existence des sœurs et de leurs voisins immédiats, les membres de la famille Marois, qui la prendront en charge. Mais d’où vient Marie-Hermine, aux yeux si bleus?
Pourquoi ses parents l’ont-elle déposée comme un fardeau encombrant à la porte du couvent-école? Dotée d’une voix exceptionnelle, au fil des années, l’orpheline deviendra celle que l’on appellera affectueusement « le rossignol des neiges », l’orgueil du village ouvrier pourtant condamné à l’abandon à cause de la fermeture de l’usine en 1927.
À cette occasion, les maisons se vident, les jardins sont abandonnés et les religieuses quittent le village, qui devient quasiment désert. Or, au cours de ces événements fortuits, le passé de Marie-Hermine refera surface, les jalousies écloront, comme l’amour d’un jeune métis, Toshan, rencontré lors d’un passage au bord du lac Saint-Jean.
Allez, je me suis décidée à essayer cette série de romans de Marie-Bernadette Dupuy que j’ai depuis bien longtemps dans ma PAL. Le premier : L’enfant des neiges… C’est une histoire prenante et on a vraiment envie de savoir la suite! Un peu trop romantique par moment, une écriture simple avec un peu trop de re-dites mais un vrai talent de romancière populaire et cela dans le meilleur sens du terme…
Il y a 6 volumes, à suivre… Je me suis prise au jeu…
Et voilà, finie la saga de Marie-Hermine et de sa famille…
J’ai bien aimé malgré quelques longueurs peu utiles! Le talent de conteuse de Marie-Bernadette Dupuy m’a emmenée dans un tourbillon d’aventures et d’amours compliquées avec, en prime, un zeste de paranormal – les pouvoirs de Kiona – et toujours omniprésent, le Québec et la belle région du lac Saint Jean.
S’il est vrai que les femmes de ce roman nous paraissent bien trop soumises et fragiles, il faut se reporter à ce temps – pas si ancien – où les hommes avaient le pouvoir et où, surtout au Canada, alors extrêmement catholique – le mode de vie patriarcal était la norme… Le monde a changé…